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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 16:38
Texte


Commentaire :

I/ La fin de l'enfance
 A- La douceur d'une enfance heureuse
- L'enfance a tjrs été bien traité chez les Lambercier, il a vécu dans un climat affectif et moral, favorable à son bien-être : "douceur", "équité", "complaisance"
- jusqu'à l'épisode du peigne cassé, douceur jamais perturbé : adverbe "toujours" répété 2 fois montre que cet état était stable et permanent. => contraste avec l'injustice d'autant + saisissante.
- enfant a développé un bon caractère : nbrx adj. épithètes "timide et docile dans la vie ordinaire" => enfant de bonne composition, ni turbulent, ni problèmatique mis en parallèle avec "mais (opposition) ardent, fier, indomptable dnas les passions" : aspect fougueux de l'enfant qui apparait d'emblée avec un caract. entier =>l'adj. "indomptable" montre bien qu'il ne fait pas de compromis => pas étonnant qu'il ne cède pas, même s'il est victime de violence physique : "on ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait"
- bcp d'apostrophes : subjonctif a valeur exhortative (projeter à l'exterieur), quasiment injonctive (=impérative) : "qu'on s'imagine, qu'on se figure" => invite le lecteur à comprendre, à revivre la situation.
- "son petit être intelligent et moral" => parle de lui a la 3e personne du singulier : distanciation & "un enfant" autre forme de distanciation, terme assez général pour que le lecteur puisse librement s'identifier à l'enfant qu'était l'auteur.

 B- La chute : la découverte de la violence dont il est victime
- R. a été puni pour le peigne cassé, un crime qu'il n'a pas comis
- phénomène de distanciation : "il y a mtnt 50 ans". L'adulte nie toujours les accusation dont il a été victime : "je n'avais ni cassé, ni touché le peigne / pas même appoché la plaque / pas même pensé" => série de tournures négatives montre bien que même le narrateur adulte juge qu'il a été accusé injustement.
- l'adulte affirme que l'on ne l'a pas cru : "je déclare à la face du Ciel que j'en étais innocent" => prend Dieu à témoin comme garrant de son innocence.
- il a été injustement victime de violence physique : "rigueur d'un chatiment si effroyable" / "douleur du coup" => très grande souffrance physique ainsi exprimée.
- mm s'il a bcp souffert physiquement la pire des douleurs était morale : "la douleur du coup, quoique vive, m'était peu sensible"
- utilisation de termes violents pour traduire cette douleur morale : "indignation, rage, désespoire" : 3 termes qui contrebalancent les 3 termes du début qui traduisaient la douceur de vivre : "douceur, liberté, complaisance"
- force de la violence exprimée aussi a travers la répétition ternaire du terme "carniflex".
=> + il acquiert de l'experience, + il perd de sa naiveté : "renversement, bouleversement"

II/ L'origine de la révolte chez Rousseau
 A- La découverte de l'injustice
- injustice : idée dominante du texte : répétée plusieurs fois.
- description d'un état au passé : "un enfant qui n'avait pas même l'idée d'injustice" => il n'y a plus d'équité
- "Pour la 1ere fois" : changement fondateur / déclencheur
- utilisation du présent : il comprend l'injustice "si terrible" => d'autant + amplifiée qu'elle est commise par des gens que l'enfant aime, en qui il a confiance... il s'apperçoit que ces personnes qu'il respecte tant sont en fait de simples humains, bien loin d'être infaillibles...
- fin de la confiance de l'enfant envers les adultes; son cousin l'accompagne dans cette terrible découverte : "punit d'une faute involontaire comme d'un acte prémédité"
=> décalage entre la faute, la sanction et la punition - mm sentiment de révolte chezl es 2 cousins "a mon exemple, a mon unisson"
- champ lexical de la révolte : "carniflex, colère"
- "50 ans après" , il s'énerve encore => injustice passée mais vivace - souvenir marquant et ayant formé le caractère de R. / "10 000 ans" => moments toujours présents même s'il devient immortel, hyperboles qui insistent sur le caractère inoubliable de l'événement injuste => dela lui a rendu l'injustice insupportable.

 B- Un souvenir fondateur : la lutte contre l'injustice
- la lutte contre l'injustice, instinct qui pouvait être présent naturellement chez R. a été renforcé par l'acte injuste. Un événement vécu au cours de l'enfance peut donc conditionner toute une vie => aspect novateur : sa lutte contre l'injustice a été présente dès sa naissannce, mais renforcé par cet événement : "mon coeur s'enflamme contre toute injustice" => a conditionné sa vie.
- ces luttes sont des cibles : "un tyran féroce, un fourbe de prêtre" = personne politique et religieux, principales cibles des philo. des lumières au 18e siècle.
- l'exemple des animaux montre qu'il ne veut pas que les puissants abusent de leur force et écrasent les plus faibles.

Conclusion :
=> épisode fondateur dans la vie de l'auteur, d'une importance primordiale, qui a véritablement conditionné sa personnalité.

Avis : Un autre épisode culte des Confessions. Un plan inversé si l'on peut dire commencer pa la fin d'une enfance et terminer la le début de la révolte chez rousseau ^^ Que du blabla sur l'injustice...

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